Je défendrai néanmoins de mon mieux cet amendement simple : il prévoit une contribution additionnelle sur les bénéfices des sociétés dont le chiffre d'affaires dépasse 750 millions. Celles-ci n'augmentant pas les salaires de leurs employés, c'est là le seul moyen de financer nos retraites. Je connais bien le sujet : au moment où nous parlons, le premier assureur de France, le groupe Covéa, au sein duquel j'ai travaillé, et qui réalise un chiffre d'affaires de 17,2 milliards, propose une hausse des salaires de 0,9 % !