Alors que l'inflation dépasse 6 %, les revalorisations n'atteignent qu'environ 3 %. En réalité, les prix des produits de première nécessité ont augmenté de 14 %, 20 % ou 40 %, de sorte que le reste à vivre ne cesse de se réduire pour nos salariés et nos retraités.
Ces derniers souffrent de plus en plus. Ils ont cru aux 1 200 euros, monsieur le ministre ! Ils espéraient avoir un reste à vivre un peu supérieur et des fins de mois moins difficiles. Ils ont été déçus, comme leurs enfants, qui approchent parfois eux-mêmes de la retraite et qui sont obligés, pour certains d'entre eux, d'aider leurs parents retraités à boucler leurs fins de mois. Vous avez suscité un espoir qui a été déçu ; ce faisant, sur le plan politique, vous alimentez l'abstention future.
Une taxe sur les superprofits contribuerait à un meilleur partage des richesses.