Dans ce contexte, nous sommes loin d'avoir peur !
La peur est plutôt dans votre camp. D'abord, parce que vous manquez d'imagination. Ce que vous proposez sur les 1 200 euros n'est ni plus ni moins que ce que le ministre Fillon proposait en 2003, à savoir une pension de retraite égale à 85 % du Smic. Vous n'avez en rien innové.
En outre, nous ne savons toujours pas combien de personnes seront concernées – combien seront précarisées. En effet, alors que vous avez présenté cette réforme comme féministe, il ne s'agit, avec ces 1 200 euros, que de féminisme Canada dry, sans rapport avec nos propositions.