L'immense majorité de la population traverse une crise historique : inflation galopante ; précarité au travail ; destruction des services publics. Pour d'autres, tout va bien : dividendes et profits records, liés notamment à la spéculation. Vous refusez de le voir, et d'agir. La spéculation est désormais sans limite ; même les marchés mondiaux de denrées alimentaires ne sont pas épargnés. Désormais, on spécule sur la faim – on affame les peuples, chers collègues !
Ces débats ont déjà eu lieu, il y a plusieurs siècles, quand il a fallu contraindre un capitalisme sauvage. Aujourd'hui, même ce qui relève du paternalisme social vous paraît abusif. Partout, les États régulateurs ont choisi d'agir à l'aide des services publics et de la protection sociale, et non de laisser les profiteurs profiter.