Calmez-vous les zadistes ! On n'est pas à la fête ! Alors, monsieur le ministre, quarante-trois ou quarante-quatre ans ? Combien de retraités toucheront 1 200 euros ? Combien auront plus ? Combien auront moins ? Des jeunes de ma circonscription me posent la question tous les jours. Il n'est pas normal que vous ne répondiez pas ! Vous devez la transparence aux Français.
Or, avec vous, il n'y a qu'obstruction, refus d'avancer, refus de débattre. Vous voulez arrêter les débats ce soir mais, en fait, vous n'avez jamais voulu avancer et permettre que nous examinions les vingt articles de votre projet de loi. Vous nous empêchez de débattre jusqu'au bout des deux ans supplémentaires de travail que vous imposez aux Français. Vous préférez manœuvrer avec l'aide du Rassemblement national, qui a voté, comme vous, contre nos amendements. Respectez les Français ! N'arrêtez pas les débats ce soir et acceptez de prolonger notre session de quelques jours. Nous le devons aux Français qui, eux, seront au travail la semaine prochaine et ne s'accorderont pas de vacances ! Vous serez responsables de la France à l'arrêt, le 7 mars !