Vous dites regretter, madame Oziol, que je ne vous aie pas répondu. En réalité, j'ai répondu sur les points que vous avez évoqués : j'ai dit que je refusais – et je l'ai assumé – de mettre sous perfusion notre système de retraite et le paiement des pensions des Français, en les faisant dépendre de profits qui peuvent être réalisés ou non, de dividendes qui peuvent être versés ou non. Cela créerait une insécurité pour les pensions de retraite des Français, car il y a une volatilité des profits et des dividendes, liée à la vie économique.
Dans le modèle que vous défendez, les pensions de retraite ne seraient plus assises sur les cotisations de ceux qui travaillent. Si un jour il n'y a pas de profits, pas de dividendes, il n'y aura plus de pensions de retraite. Ce n'est pas le bon modèle.