Quelques mots d'abord sur le financement. Le rapport du COR, que le groupe Écologiste a bel et bien lu, souligne l'éventualité d'un déficit conjoncturel : aussi proposons-nous un certain nombre de mesures de financement conjoncturelles. Nous souhaitons certes taxer les superdividendes – tous les Français veulent les mettre au pot ; c'est juste du bon sens –, mais nous n'avons jamais proposé qu'ils financent la structure même de notre système de retraite. Autrement dit, ils ne sauraient être considérés comme un financement d'assise : un problème conjoncturel n'appelle qu'une réponse conjoncturelle.
J'en viens à mes questions, monsieur le ministre délégué.
Allez-vous enfin nous expliquer combien de retraités pourront réellement toucher 1 200 euros ? Combien cela coûtera-t-il ?
Allez-vous enfin nous indiquer qui pourra partir plus tôt parmi les travailleurs qui ont une carrière longue ?