Il leur permet aussi, d'un point de vue financier, de ne payer aucune contribution sociale, d'être exonérées de cotisations sociales. En installant leur siège dans des paradis fiscaux – procédé totalement inacceptable –, elles peuvent échapper à la fiscalité nationale.
Cette situation a donné lieu à des luttes, à des batailles. Malgré le soutien de la Macronie à l'ubérisation, nous restons dans un État de droit, sur lequel veillent des administrations ainsi que l'Urssaf – même si, évidemment, les plateformes tentent de leur imposer un état de fait. Si le redressement de cotisations sociales que l'Urssaf avait engagé à l'encontre d'Uber n'a pas abouti, les chauffeurs de VTC, les véhicules de tourisme avec chauffeur, qui se sont mobilisés pour exiger d'être requalifiés en salariés, sont eux ressortis gagnants de la procédure juridique.