Je peux vous parler de Marie et de Béatrice qui, comme 400 000 aides-soignantes et infirmières, ont vu leurs salaires augmenter ; de Béatrice, qui a perçu 250 euros de plus grâce à l'augmentation de l'allocation de soutien familial versée aux familles monoparentales ; de Stéphanie, dont le conjoint a pu prendre un congé de paternité deux fois plus long ; de Monique, qui a bénéficié de la réforme du versement des pensions alimentaires ; de Chantal, qui a vu sa prime d'activité revalorisée ; d'Anne, qui a pu profiter, comme de nombreuses femmes victimes de violences, des milliers de places d'hébergement d'urgence qui ont été ouvertes sous le dernier quinquennat ; ou encore d'Agnès, victime de violences conjugales, qui a pu être entendue, comme d'autres femmes, par l'un des 53 000 policiers et gendarmes formés à l'accueil des femmes victimes de violences.