raconte : « J'ai des difficultés à accéder à l'emploi, alors la retraite… À 50 ans, j'ai fait un bilan de compétences : après deux stages d'observation des métiers qui ont confirmé mes capacités, je me suis orientée vers une carrière dans le social. Il fallait faire une formation pour prétendre à des postes. Malheureusement, le financement de cette formation m'a été refusé. » Deux ans plus tard, Pascaline est toujours au chômage.
Kemissa, ouvrière dans un abattoir, explique : « C'est un travail difficile, car on est toute la journée debout dans le froid, parfois pendant dix heures. Je commence à cinq heures quarante le matin. On a mal aux épaules, au dos, aux pieds, aux jambes. On est fracassés, et on ne peut même pas prétendre à la pénibilité !