La différence est de taille puisque, d'après les données de l'Insee publiées en 2020, il y aurait un écart de 28,5 % tous temps de travail confondus. Si on se contente de comparer les situations des hommes et des femmes qui occupent le même emploi, pour le même temps de travail, indépendamment de la sous-valorisation des emplois très féminisés, l'écart de rémunération est d'environ 5,3 %.
L'accès aux données salariales des entreprises, incluant les primes et les différents types d'avantages, est encore difficile, mais essentiel. Les indicateurs sexués demandés aux entreprises ne sont pas suffisamment fournis et les syndicats ont beaucoup de mal à obtenir des informations fines.
Quand on est une femme, il faut toujours en faire dix fois plus pour dix fois moins de reconnaissance.