Nous sommes favorables à ce que les plus fortunés, les mieux dotés, contribuent à la caisse d'assurance vieillesse par l'intermédiaire d'une subvention de l'État. Cela nous permettrait sans doute de dégager les marges nécessaires pour aider le Gouvernement à résorber le problème qui nous occupe : pourquoi certains partiront-ils à la retraite après quarante-quatre annuités et d'autres après quarante-trois annuités, selon qu'ils ont commencé à travailler à 16 ans ou à 18 ans, à 17 ans ou à 19 ans ? Cette situation à laquelle personne ne comprend rien est sans doute due à un mauvais calcul des recettes de l'assurance vieillesse. Nous proposons donc d'y remédier. À défaut, il faudra nous expliquer pourquoi, à un jour près, on prend un an de plus.