Si nos amendements visant à taxer les retraites chapeaux posent un problème d'ordre légistique, j'invite le Gouvernement à les sous-amender et à rectifier les erreurs qu'il aurait décelées, afin que nous puissions poursuivre la discussion. J'aurais aimé que nous débattions, sur le fond, du principe même des retraites chapeaux, car nous ne les évoquons que lorsqu'une polémique surgit dans l'actualité – comme en 2016, lorsque M. Lombard, PDG de France Télécom, avait perçu un chèque de 346 715 euros annuels, ou que M. Mestrallet, PDG de GDF Suez, était parti avec une retraite chapeau annuelle de 831 641 euros.
M. Woerth a accusé la gauche de vouloir toujours retirer du pouvoir d'achat aux familles. Pardon, mais les retraites chapeaux ne concernent que peu d'entre elles.