Il s'agit d'un amendement très important. Si nous voulons garantir la pérennité du système par répartition, il convient, en plus d'augmenter le taux d'emploi, d'améliorer le taux de fécondité. Sans enfants demain, il n'y aura pas de renouvellement des générations. Or la natalité a chuté en dix ans : le taux de fécondité est ainsi tombé à 1,8 enfant par femme, alors que le désir de maternité s'est maintenu, dans le même temps, à 2,3 enfants par femme. J'en vois certains sourire, mais il s'agit d'un sujet très sérieux.
Le pouvoir d'achat des familles a été malmené, les allocations familiales ont été rabotées pour les mères de famille qui travaillent, tout comme le quotient familial. Le taux d'emploi des mères de famille diminue avec le nombre d'enfants, ce qui n'est pas sans conséquences sur leurs futures retraites.