Cette orientation ne fait qu'augmenter les déficits et justifier les baisses futures de dépenses dans les services publics.
Monsieur le ministre, votre augmentation de 0,6 % des dépenses publiques ne nous rassure pas du tout ! C'est tout le contraire ! Vous le savez très bien : limiter cette hausse à 0,6 % est du jamais-vu ! Il y a en effet des dépenses incontournables : l'augmentation des prix touche également l'État, car il effectue des achats et augmente les fonctionnaires. Vouloir nous rassurer avec une augmentation des dépenses aussi chétive est peine perdue, car celle-ci ne suffira pas à faire face aux dépenses structurelles ; les services publics s'en trouveront immanquablement affaiblis, alors que certains d'entre eux commencent déjà à s'effondrer.
Voilà le débat que nous devons avoir maintenant et à l'avenir, car votre politique conduit à l'affaiblissement et à l'effondrement des services publics du fait de votre volonté farouche de baisser sans cesse les impôts des plus riches.