Nous n'étions pas au courant de pressions exercées sur ses codétenus pour occuper cet emploi. Nous avons examiné la sous-cote discipline de Franck Elong Abé et connaissions ses comparutions à l'audience disciplinaire.
Il faut avoir conscience du passé de l'auteur de l'agression : il avait brutalisé un personnel de santé lors d'une affectation précédente. À Condé-sur-Sarthe, il avait mis le feu à sa cellule et commis des dégradations. À la maison centrale d'Arles, les personnels, toutes catégories professionnelles confondues, ont semblé parvenir à le stabiliser. Malgré des incidents, une forme de décrue dans ses actions pouvait s'observer. Je ne peux en conclure s'il fallait, ou non, le classer au service général. Il faut être en situation au sein de l'établissement pour le déterminer.