Assurer cette complémentarité fait partie de nos recommandations, mais elle n'était pas en vigueur le 2 mars. Le surveillant, dans le PIC, était incapable de modifier le scénario et de prendre le relais.
La fiche de poste du surveillant du PIC ne fait aucune mention relative à la surveillance des salles. Elle précise les conditions d'accès et de circulation à l'intérieur des bâtiments et la nécessité de pouvoir visualiser en permanence les différents secteurs de détention. Il ne s'agit donc pas d'un défaut de fonctionnement, puisque la complémentarité n'était pas en vigueur précédemment. Il s'agit d'un point de recommandation, que nous avons formulé.
Quand bien même le surveillant du PIC aurait su modifier le paramétrage – ce qui est le cas de certains agents –, nous avons constaté lors de notre déplacement à Arles que l'image qui apparaissait grâce à la manipulation n'était pas celle de la salle de cardio-training.