De la même façon que la rapporteure générale, j'appelle Mme Louwagie à retirer son amendement au profit de l'amendement n° 20313 , dont la rédaction est un peu plus complète, avec notamment des objectifs sur trois ans, d'autant qu'il tend au même but.
Je profite de cette prise de parole pour indiquer à M. Le Fur que les chiffres qu'il cite correspondent aux dépenses induites dans une logique où il n'y aurait pas eu de mesures d'accompagnement : je pense notamment au maintien de l'âge de départ à 55 ou 62 ans, selon le taux d'incapacité des titulaires de l'AAH ou des travailleurs en incapacité, mais aussi à toutes les mesures que j'ai évoquées pour limiter ce que j'ai appelé les effets de bord.
Les chiffres que vous citez seraient justes s'il n'y avait pas de mesures d'accompagnement et si nous étions dans une logique de montée en puissance de l'âge de départ à la retraite de quatre à cinq mois par an, sur le modèle de la réforme de 2010, alors que nous sommes sur une montée en puissance de trois mois, ce qui vient encore minorer les dépenses induites que vous craignez. Les chiffres que vous avez évoqués sont ceux de la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares) – ce sont mes services, je les connais bien –, mais ils ont été pensés avant que les paramètres de notre réforme soient tout à fait arrêtés sur une montée en puissance à trois mois et avec les mesures de correction et de limitation dans les bornes du système de l'assurance vieillesse que j'évoquais tout à l'heure.