Pour en revenir à l'index seniors, M. Delaporte ne peut pas nous accuser d'avoir perdu du temps, puisque la rapporteure, qui était défavorable à l'abaissement du seuil en commission, a évolué, tout comme le Gouvernement. En matière d'emploi des seniors, l'honnêteté nous oblige à admettre que nous venons de loin et que nos marges de progression sont absolument considérables. Nous doter d'un outil pourra être utile, mais je vous rejoins sur un point, cher collègue Delaporte : il ne suffit pas de créer un index, même en l'étendant aux entreprises de plus de cinquante salariés. Il faut aussi s'attacher à suivre l'évolution dans le temps des mesures que nous prenons et à les adapter si nécessaire.