Touchant la valorisation du travail, la manière dont nous protégeons nos compatriotes de la flambée des prix du carburant, la situation des territoires ultramarins, chers entre autres au groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires, ce projet de loi laisse en effet subsister des marges de manœuvre que nous devons, tous ensemble, exploiter dans nos discussions. Je ne fixe, vous le savez, qu'une limite : nos finances publiques. Après la décision prise hier par la Banque centrale européenne (BCE), chacun mesure que les conditions de financement de notre dette doivent nous rendre particulièrement vigilants ; désormais, chaque euro compte. Lorsque l'argent du contribuable entre en jeu, la moindre légèreté nous est interdite.
C'est dans cet esprit que nous devons entamer l'examen du PLFR, deuxième étape du paquet « pouvoir d'achat ». Il comprend des mesures très concrètes, déjà débattues en commission : l'aide exceptionnelle de rentrée – 100 euros par ménage, plus 50 euros par enfant – permettra ainsi à 14 millions de nos compatriotes de mieux faire face à la flambée des prix alimentaires. Les prix du carburant pénalisent quant à eux des milliers de Français, notamment ceux qui, pour aller travailler, n'ont d'autre choix que de prendre leur voiture : nous maintiendrons donc jusqu'au 1er octobre la remise de 18 centimes par litre.