Mais pourquoi discutons-nous, ce soir, de mesures d'urgence ? À cause de votre bilan, car le gel des salaires, c'est vous. Depuis 2017, les 1 % les plus riches ont gagné 3 500 euros supplémentaires par an, tandis que les 1 % les plus pauvres ont perdu 50 euros. La hausse des prix, c'est vous aussi, parce que le laisser faire, c'est un choix. Accepter qu'à conditions techniques inchangées, le transport pétrolier explose, c'est un choix. Vous laissez faire les profiteurs, qui augmentent les prix et qui s'engraissent.
Le cours des céréales, par exemple, est tenu par une poignée de spéculateurs, dont les deux tiers sont étrangers au secteur agricole : ils veulent juste, permettez-moi l'expression, se faire du blé.