Le travail des seniors devrait être au cœur de ce projet de loi. Le groupe Les Républicains avait déposé des amendements sur l'aménagement du travail à temps partiel de manière choisie, sur la baisse des cotisations patronales à partir de 60 ans, sur le déplafonnement du compte personnel de formation à partir de 50 ans ou encore sur la valorisation du mentorat et du tutorat en entreprise, pour que ceux qui travailleront jusqu'à 64 ans trouvent un sens à leur activité et puissent le faire de la meilleure manière possible. Je regrette que ces amendements aient été déclarés irrecevables. C'est une conséquence du choix d'un PLFRSS. Cela nous prive d'un débat sur les contreparties acceptables à l'effort demandé aux Français.
Je rappelle que le Medef n'est pas satisfait de cet index, puisque l'on comparera des entreprises très différentes. J'espère que nous pourrons avoir dans l'hémicycle un vrai débat, car c'est une lacune du projet de loi qu'il faudra combler si nous voulons avancer.