Les propos de Sébastien Jumel ont été pris comme des menaces, ce qu'ils n'étaient pas. La menace qui plane sur les gens est constituée par les deux années de retraite que vous vous apprêtez à leur voler. La menace, c'est votre volonté de passer en force et d'imposer cette réforme injuste que les Français rejettent massivement.
Madame Berete, vous regrettez de ne pas avoir pu déposer des amendements. Mais nous aussi, nous le regrettons ! Pourquoi cela n'a-t-il pas été possible ? Parce que le véhicule législatif choisi par la majorité relative à laquelle vous appartenez interdit les propositions. Vous avez muselé le débat ! Les Français perçoivent nettement la menace qui pèse sur eux parce qu'elle fait écho à leur vie au travail, loin de s'apparenter à une promenade de santé. De nombreux Français éprouvent la pénibilité, l'usure, les TMS et les risques psycho-sociaux. La menace, c'est vous qui la représentez pour les citoyens. Quand on entend dire qu'il ne faut pas bordéliser, on sait qui bordélise : le Gouvernement, qui maintient sa réforme.