Le fait que nous ayons le droit à la paresse perturbe, voire traumatise certains d'entre vous. Le temps libre fait partie du progrès social ; c'est même une conquête essentielle. Ce n'est pas uniquement la reconstitution de la force de travail : c'est du loisir, du temps pour nous – que l'on appelle cela congés payés ou diminution du temps de travail. On travaille aujourd'hui 1 400 heures par an en moyenne, contre 1 900 heures en 1950. C'est le sens du progrès. Par ailleurs, plus on produit dans une économie carbonée, plus on va dans le mur, compte tenu du changement climatique. Il faut ouvrir les yeux sur notre système économique et social. Oui à la paresse et à la réduction du temps de travail !