Les salariés de la RATP, en effet, sur-cotisent. Mais c'est à partir d'une assiette plus réduite que dans le régime général et, in fine, l'effort contributif est le même. Le déficit, en revanche, demeure bien de 1,5 milliard d'euros. La philosophie des amendements de Jérôme Guedj revient à remettre à demain ce qu'il est possible de faire aujourd'hui et à laisser à ma génération le soin de faire des efforts. Or, c'est aujourd'hui que nous devons nous préoccuper des déficits !
Mon grand-père disait : « Quand on se fait pipi dessus, on n'a jamais chaud longtemps ». Arrêtons de nous faire pipi dessus et commençons à agir !