M. Guedj souhaite décaler l'application de cette réforme, en particulier dans le domaine des transports, à 2050.
À Chartres, 30 000 personnes prennent le train chaque jour pour se rendre à Paris. Dans mon département, le temps passé dans les transports s'élève plutôt, en moyenne, à trois heures par jour. Je suis conscient de ces difficultés mais ce n'est pas une réforme des retraites qui changera la donne. Je rappelle, de plus, que la directive européenne ouvrant la concurrence dans le domaine des transports a été validée par le Premier ministre Lionel Jospin.
Les problèmes de recrutement, quant à eux, s'expliquent aussi par les rémunérations offertes – ce n'est pas une loi sur les retraites qui permettra de les résoudre – et des carrières hachées. J'ajoute que les autres régies de transport ne comprendraient pas que l'on maintienne le système parisien actuel. Enfin, je rappelle que 1,5 milliard d'euros du budget de l'État sont affectés chaque année à la RATP pour équilibrer ses comptes.