Parler de valeur travail introduit une dimension morale qui me semble hors de propos : le sujet n'est pas là. Le travail devrait contribuer à l'émancipation, à l'épanouissement, à la création de droits collectifs. Or, la majorité, après avoir abîmé le monde du travail et la protection des travailleurs sous la précédente législature avec les ordonnances portées par Muriel Pénicaud, présente aujourd'hui un projet de loi qui dégradera le droit à la retraite. Si l'on veut soigner le monde du travail, il faut arrêter la casse sociale.