Quand, avec Philippe Bolo, nous avons travaillé sur la pollution plastique, la visite de la Laiterie de Saint-Denis de l'Hôtel avait été très éclairante. Les bouteilles de jus de fruits sortaient de la machine, mais nous ne les voyions pas entrer ; on nous a expliqué comment des morceaux de plastique étaient chauffés et mis en forme, avant que le liquide n'y soit versé.
Je souhaitais être témoin des transformations appliquées aux aliments : chaleur, extrusion, processus industriels, etc. Ces transformations nous avaient été présentées lors de l'audition publique. Cela n'a pas été possible, des rendez-vous pris ont été annulés ou décalés et nous n'avons pas pu observer les mécanismes mis en œuvre pour obtenir ce que l'on appelle des briques alimentaires.