Intervention de Anne-Laure Blin

Réunion du mardi 31 janvier 2023 à 17h40
Délégation aux droits des enfants

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Laure Blin :

Nous constatons chez nos voisins européens une nette augmentation du nombre d'enfants opérés pour une transition physique d'un genre vers un autre. De plus, des militants favorables à ces opérations peuvent intervenir dans les établissements scolaires. Or il n'est pas démontré médicalement que les personnes souffrant de dysphorie de genre se sentent mieux après une telle opération. Au contraire, les cas de dépression, d'anxiété, d'automutilation et d'envies suicidaires subsistent. L'école est un lieu d'apprentissage et non un lieu de militantisme. Un certain nombre d'interventions témoignent de l'activisme de ces associations qui promeuvent ces questions de transidentité à travers des questions saugrenues. Quelles sont les conditions d'agrément mises en place par le ministère met pour examiner les interventions de ces associations ?

Un autre sujet de taille porte sur la place de l'écriture inclusive à l'école. Un certain nombre de circulaires proscrivent cet usage, mais dans les faits, il se développe de plus en plus. Quelles sont les mesures mises en place pour circonscrire cet usage qui ne porte d'inclusif que le nom ?

Enfin, nous avons auditionné la direction générale de l'enseignement scolaire, qui avait assuré me transmettre les chiffres relatifs à l'instruction en familles (IEF). Or aujourd'hui, nous n'en avons toujours pas eu connaissance.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion