Je souhaite m'arrêter sur la question des AESH. Vendredi dernier, une députée Renaissance expliquait ainsi en commission des finances que les accompagnants d'enfants en situation de handicap assument leur statut précaire « parce qu'elles ont leur mercredi et les vacances scolaires ».
En réalité, les AESH que j'ai rencontrées sont en souffrance, elles subissent les temps partiels et sont trop peu nombreuses. Elles accompagnent parfois jusqu'à sept enfants avec des besoins différents, dans des établissements différents, sans reconnaissance et pour un salaire moyen de 760 euros. À titre d'illustration, dans l'école Renan classé en REP+ sur ma circonscription, il y a deux AESH pour huit élèves qui nécessitent un accompagnement à temps plein et sept en attente d'identification à la rentrée.
La France insoumise demande la création d'un un corps de fonctionnaires pour les AESH avec une formation et un salaire dignes de ce nom. Ces métiers essentiels devraient être valorisés. Allez-vous agir pour donner leurs lettres de noblesse à ces métiers, agir pour ces femmes et enfants aujourd'hui méprisés ?