Monsieur le ministre, depuis votre prise de fonction, vous avez pris à bras le corps le sujet de la lutte contre les inégalités et le harcèlement. La question de l'inclusion des enfants en situation de handicap est aujourd'hui une priorité. La France a d'ailleurs été condamnée par l'ONU l'année dernière à ce titre. Or les principes issus de la loi du 11 février 2005 portent sur l'intégration de tous les enfants, porteurs ou non de handicap. Ils exigent également de ne pas faire de distinction entre les types de handicap.
Le rapport récent de la défenseure des droits montre que 20 % des saisines dont elle fait l'objet concernent l'accueil des élèves handicapés. Il importe donc de travailler sur la question de l'attractivité du métier d'accompagnant des élèves en situation de handicap (AESH), leur formation et le décloisonnement entre le secteur spécialisé et le milieu dit ordinaire. Quelles sont vos pistes de travail sur ces sujets ?