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Intervention de Perrine Goulet

Réunion du mardi 31 janvier 2023 à 17h40
Délégation aux droits des enfants

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPerrine Goulet, présidente :

Nous avons aujourd'hui le plaisir de recevoir M. Pap Ndiaye, ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse.

Lors de notre rencontre avec des enfants à l'occasion de la Journée internationale du droit des enfants à l'Assemblée nationale, ceux-ci nous ont alertés sur le harcèlement, lequel est très important dans les établissements scolaires. De nombreux témoignages ont fait part du manque de réactivité et d'écoute de la communauté scolaire.

Le projet pHARe existe, mais nous avons également été alertés par des enseignants de collège et de lycée lors du colloque organisé par notre délégation sur le numérique et la protection des mineurs. Ils souhaiteraient aux aussi participer au programme, mais cela ne semble visiblement pas possible partout. Qu'en est-il ? Un intervenant de ce colloque proposait également une formation au numérique de trente-cinq heures sur l'ensemble de la scolarité. Qu'en pensez-vous ?

Plus généralement, au moment où la mort du jeune Lucas nous interpelle tous, comment lutter contre ce fléau qui gangrène nos établissements scolaires et détruit de nombreux enfants ? Le harcèlement se déploie également à travers internet et les réseaux sociaux, qui charrient par ailleurs d'autres maux, comme la consultation de sites pornographiques ou la diffusion de fausses informations. Comment l'école peut-elle agir pour accompagner les enfants dans l'usage de ces nouveaux medias ?

La violence est partout dans notre société, y compris dans les familles. De nombreux enfants ne savent pas toujours qu'on n'a pas le droit de les frapper, de les humilier et les agresser pour les éduquer. Souvent, les enseignants se rendent compte les premiers de ces violences et sont ainsi les premiers générateurs d'informations préoccupantes. Je les en remercie. Nous avons tous intérêt à ce que la violence diminue dans notre pays, ce qui ne peut passer que par l'éducation à la non-violence, à l'éducation au corps, à la parentalité et à la vie sexuelle dès le plus jeune âge. Comment envisagez-vous de rendre réellement effectifs à l'école les cours d'éducation sexuelle et à la vie affective déjà inscrits dans la loi ?

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