J'aurais pu évoquer nos attentes en matière de transition écologique, mais j'aborderai la question du manque de logements dans des zones moins touristiques que celles déjà évoquées. Le département de la Loire-Atlantique est réputé pour son dynamisme en matière d'emploi, mais connaît un problème croissant d'accès au logement, auquel font surtout face les jeunes actifs. Non seulement l'offre n'est pas suffisante, mais les jeunes n'ont plus les moyens d'accéder à la propriété puisque le prix des biens a au moins doublé en quelques années. L'inflation est particulièrement marquée depuis les périodes de confinement. Parfois même, ils ne peuvent pas louer de logement, car les loyers ont considérablement augmenté dans les campagnes. Comment permettre aux jeunes d'accéder à un logement décent là où les bailleurs sociaux sont moins présents et ne disposent que de petites unités ?
Par ailleurs, un projet d'habitat inclusif pour des jeunes adultes atteints de troubles du spectre autistique était sur le point d'aboutir dans la commune du Grand-Auverné, qui compte plus de 800 habitants, grâce à la persévérance des porteurs de projet et des élus. Alors que le permis de construire était déposé, le projet se trouve à l'arrêt en raison de l'enchérissement du coût des travaux : il manque 200 000 euros pour lancer le chantier. Comment soutenir les collectivités face au mur financier qui met en péril des projets précis ou, de façon plus générale, des opérations de logement à l'échelon municipal ?