Tous les pays sont des cibles diplomatiques, mais la France l'est tout particulièrement pour une raison assez simple : elle est un membre permanent du Conseil de sécurité, ainsi qu'une puissance dotée. Son appareil productif est aussi l'objet de raids.
Dans mon dernier livre, je montre en quoi les politiques de long terme menées par neuf pays – la Russie, la Chine, l'Allemagne, le Royaume-Uni, les États-Unis, l'Inde, la Turquie, l'Arabie Saoudite et l'Iran – délimitent pour nous un espace stratégique. Elles sont décisives car elles touchent toutes, directement ou indirectement, à notre politique énergétique. Au début de tout raisonnement géopolitique, il faut désormais intégrer la brique « énergie et climat », qui emporte sur notre organisation industrielle des conséquences dont nous devrions débattre davantage.