Dans cette affaire, EDF est le dindon de la farce, et la farce a un nom : c'est le marché européen. Lors de l'ouverture des marchés de l'électricité au nom de l'idéologie de la Commission européenne, qui veut ouvrir tous les marchés, cette dernière a compris que cela ne marchait pas : qui pouvait concurrencer EDF ? L'ARENH a consisté à demander au fournisseur de produire pour ses concurrents : c'est aussi absurde que de demander à un boulanger de donner ses baguettes à un local sans fournil pour qu'il puisse le concurrencer.