Je ne connais pas la pratique en cours dans tous les établissements pénitentiaires de France, mais on est dans une maison centrale, établissement au bout de la chaîne en termes de sécurité et de gestion des détenus. À mon sens, aucune loi n'interdit de classer auxiliaire sport un détenu TIS. Pour le reste, je ne peux juger les décisions qui ont été prises par la direction de la maison centrale d'Arles à cette époque. Je ne suis moi-même pas directeur : je fais un travail de renseignement, j'apporte aux décideurs les éléments qui les aident à prendre des décisions. J'ai vu deux autres détenus TIS travailler à la maison centrale d'Arles, l'un aux ateliers, l'autre en formation d'infographie. Ils étaient donc, comme Franck Elong Abé, classés au travail.