Je souhaite revenir sur l'articulation entre la recherche et l'application. La Cour des comptes note, de façon un peu sévère : « Si la présence importante de personnels hospitalo-universitaires au sein de ses unités de recherche contribue à l'interface indispensable de l'Inserm avec le monde des soins, l'Institut n'est pas véritablement présent " au lit du patient " (recherche clinique) contrairement au positionnement qu'il revendique. » La Cour estime que cela tient à la déconnexion entre la gestion des ressources humaines et la stratégie scientifique de l'Inserm, et à la moindre présence des médecins : ils ne représentent que 6 % des effectifs, contre 30 % en 1980. Que pensez-vous de cette situation ? Comment faire en sorte que l'Inserm contribue à lutter contre la dégradation de la qualité des soins qui caractérise le système français ?