La recherche connaît une grave crise financière depuis des années. La loi de programmation de la recherche, censée résorber cette crise en neuf ans, n'a pas réajusté sa trajectoire de financement pour prendre en compte l'inflation et la nécessaire revalorisation du point d'indice des fonctionnaires. Les laboratoires de recherche connaissent des surcoûts énergétiques record, que la ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche a estimés à 40 millions en 2022 et à 200 millions en 2023. Ils vont devoir prendre en charge une partie de ces dépenses sur leur fonds de roulement d'investissement, faute d'une politique de soutien suffisante du ministère. Dans le cas de l'Inserm, cette hausse, évaluée à 1,5 million en 2022, pourrait atteindre 10 millions en 2023. Comment comptez-vous y faire face et quelle serait, sous votre présidence, la politique d'investissement dans la résilience énergétique des bâtiments et du matériel de recherche de l'Inserm ?