En 2020 et 2021, l'Inserm a créé, avec le soutien des ministères de la Recherche et de la Santé, un pendant de l'ANRS destiné à animer, coordonner et financer la recherche sur les maladies infectieuses émergentes ou réémergentes. La crise sanitaire liée à la pandémie de covid-19 a mis en lumière l'importance du développement, d'une meilleure coordination et du financement de la recherche sur ces maladies émergentes et nous saluons donc cette initiative.
Cette agence avait engagé une politique de concertation avec des acteurs issus de la recherche industrielle, idée louable, car c'est par une telle coordination entre les différents secteurs de la recherche académique et industrielle que nous parviendrons à un maximum d'efficacité dans ce domaine. Malheureusement, cette concertation semble être au point mort depuis maintenant près d'un an.
Monsieur le président de la conférence des doyens, vous êtes pressenti pour succéder, à la présidence de l'Inserm, à M. Gilles Bloch, que nous saluons pour avoir rempli sa mission avec brio et professionnalisme. Si vous accédez à cette fonction, quels projets auriez-vous pour le développement de l'ANRS-MIE et la coordination amorcée avec le milieu de la recherche industrielle ?
Par ailleurs, sachant que la santé animale est intrinsèquement liée à la santé humaine, quelle place comptez-vous accorder aux spécialistes de ce domaine dans le cadre de cette concertation de grande envergure ?
Enfin, que fait aujourd'hui l'ANRS-MIE, quels sont ses travaux et quel est le budget à sa disposition, au-delà des effets d'annonce de l'Élysée, après le covid-19 ?