Mais c'est un dispositif qui protège les entreprises et les collectivités locales employant plus de dix salariés, ainsi que des industriels consommateurs d'électricité, notamment les entreprises électro-intensives ou hyper-électro-intensives. Dans le contexte de marché actuel, c'est ce qui permet de limiter le prix pour ces acteurs économiques. Je crois que beaucoup d'entre vous savent que des entreprises de leur circonscription ont bénéficié de ce dispositif et seraient, en son absence, pénalisées. Je pense, monsieur Leseul, à l'entreprise ExxonMobil Chemical située dans votre circonscription, en Seine-Maritime ; à l'entreprise Arc, qui emploie 4 500 salariés dans le Pas-de-Calais ; je pense, monsieur Dharréville, aux six sites industriels dans les Bouches-du-Rhône, dont Kem One ; à Trimet en Savoie, madame Bonnivard ; à Novapex en Isère, monsieur Neuder. Je pourrais continuer à citer des noms, mais vous les connaissez puisque vous connaissez bien vos circonscriptions, mesdames et messieurs les députés. C'est l'ARENH qui permet à ces entreprises de continuer à produire.
L'avenir d'EDF est en effet une question importante et l'État prend ses responsabilités comme actionnaire en montant au capital de cette entreprise. Je suppose que vous interrogerez le ministre Bruno Le Maire sur les conditions et sur la suite de la stratégie, mais je peux vous affirmer que celle-ci est avant tout industrielle et au service de la politique énergétique de notre pays. Cette montée au capital d'EDF permettra de la consolider et nous aidera à assumer la charge de l'accompagnement des entreprises. Nous sommes bien présents sur les deux volets. Je pense que personne ici ne veut déstabiliser EDF.