Il contient le témoignage de Rosanna, 63 ans, vendeuse dans un magasin de vêtements, qui court chaque jour dans sa boutique : « […] Cette vendeuse devrait pouvoir prendre sa retraite dans quatre ou cinq ans. Une dernière ligne droite qui a des airs d'éternité. […] Je ne peux plus travailler à temps plein […], c'est trop de fatigue. Elle est à mi-temps, et même avec ce rythme horaire réduit, l'usure la ronge. C'est un métier où il faut toujours être debout, où le travail le dimanche demeure obligatoire. C'est difficile, surtout à mon âge. »