Vous allez même y faire entrer 277 000 personnes supplémentaires que vous poussez dans une trappe à précarité en reculant de deux ans l'âge légal de départ, pour un coût de 1,7 milliard d'euros supplémentaire.
Monsieur le ministre, pourquoi ces chiffres ne sont-ils pas dans vos documents ? Vous devriez plutôt revenir vers les dispositifs qui permettent aux travailleurs de partir plus tôt, de réduire leur activité progressivement – je veux parler notamment de la préretraite, dispositif compatible avec le tutorat ou le compagnonnage afin d'épauler les jeunes en début de carrière –, au lieu de les laisser galérer encore plus longtemps au chômage avec votre réforme.