J'appartiens à cette génération concernée au premier rang par votre réforme, monsieur le ministre du travail, du plein emploi et de l'insertion, et je suis en colère. Mes amis et les gens de mon âge, qui ont entre 50 et 60 ans, redoutent de perdre leur emploi quand ils en ont encore un. Ils redoutent de venir grossir à court terme les rangs des 40 % de travailleurs seniors hors de l'emploi, malgré leur dévouement et leurs compétences.
Pendant des heures, vous avez craché sur les régimes spéciaux tout en voulant prolonger de deux ans un régime très spécial : celui des seniors précaires, chômeurs, aux minima sociaux, expulsés de l'emploi.