Nous y sommes favorables, car nous sommes conscients que, pour éviter de davantage fracturer la société et de reproduire les inégalités sociales, il faut apporter des réponses concrètes. L'égalité des chances, me répondrez-vous, suppose parfois de réfléchir à l'opportunité de ne pas donner accès à certains droits à tous. Comme certains d'entre vous, avant d'être député j'ai été maire et président d'agglomération, et j'ai pu observer les deux bouts de la société : les personnes qui ont droit à certaines aides mais qui n'y recourent pas – vous l'avez dit, madame la ministre, il faut œuvrer toujours davantage pour que ces personnes exercent leurs droits – et celles issues des classes moyennes,…