À la suite de la crise sanitaire, de nouveaux mécanismes de solidarité ont été instaurés en faveur des étudiants, trop souvent à leur propre initiative. Des associations comme Copl sont apparues, prenant une place considérable dans la distribution d'aide alimentaire d'urgence. D'autres organisations, comme les syndicats étudiants Unef, Fage ou l'Alternative, ont poursuivi leurs actions.
Face à la gravité de la situation sanitaire et sociale, le gouvernement précédent avait abaissé le tarif des repas servis dans les Crous, le faisant passer de 3,30 euros à l euro pour les boursiers en septembre 2020. Le bénéfice de cette mesure a été étendu à l'ensemble des étudiants entre janvier et juin 2021, mais le Gouvernement a ensuite de nouveau restreint le dispositif en réservant ce tarif aux seuls étudiants boursiers ou identifiés comme précaires par les services sociaux des Crous.
Cette limitation me semble injustifiée car les files devant les banques alimentaires ne désemplissent pas, car la précarité étudiante ne s'est pas arrêtée, car notre système d'aides sociales ne permet pas aux étudiants de se concentrer sur leurs études en vivant dignement.