Lors d'un déplacement en Guyane, le 28 octobre 2017, le Président de la République a reconnu, dans un discours prononcé à l'occasion des Assises des outre-mer, le problème du coût de la vie dans les départements et les régions d'outre-mer : « La vie chère, a-t-il dit, elle a une explication parfois géographique ou d'organisation, quand il faut importer des matériels et des denrées qui viennent de plusieurs milliers de kilomètres, et nous allons lutter contre cela en développant la souveraineté alimentaire et énergétique de nos territoires. Mais, parfois, la vie chère est aussi entretenue dans les territoires par les acteurs économiques, qui, parce qu'ils sont en situation de monopole, font payer cinq ou dix fois le prix normal. L'Autorité de la concurrence, l'ensemble des services de l'État compétents, en particulier la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), et les douanes vont donc intervenir et se déployer avec force pour rétablir l'ordre public économique, parce qu'on ne peut pas laisser s'installer des situations qu'on n'accepterait dans aucun territoire de l'Hexagone, c'est-à-dire que quelques-uns s'enrichissent beaucoup en entretenant la vie chère pour le reste de la population. »
Chers collègues, vous pourriez applaudir le Président de la République !