Désormais, votre objectif est de renforcer rapidement les capacités d'importation de gaz naturel liquéfié, jusqu'à l'équivalent de 10 % de la consommation nationale. Vous avez choisi Le Havre, ce n'est pas étonnant car les moyens existent : le gazoduc est présent, l'espace portuaire le permet, et les compétences locales – que ce soit celles des opérateurs privés, des opérateurs portuaires ou des services de l'État – sont au niveau afin d'accueillir les équipements requis.
L'urgence peut se comprendre, mais elle ne doit pas permettre de faire n'importe quoi, notamment en matière de risques industriels, ni de s'affranchir d'étude d'impact environnemental. Mais vous ne dites rien de l'effet de tout cela sur le pouvoir d'achat des Français.
D'autre part, Delphine Batho vient de poser une question essentielle. Pour nous, il est hors de question d'installer au Havre un terminal méthanier destiné à accueillir le gaz de schiste américain. Nous ne l'accepterons pas.
Si nous étions invités à consommer du gaz de schiste en France, quelle serait l'étape suivante ? Ce serait, comme le propose le Rassemblement national, d'exploiter les ressources françaises de gaz de schiste :…