Y a-t-il urgence à adopter, à l'initiative du gouvernement sénégalais, la nouvelle version d'une convention déjà en vigueur depuis 1974, alors même que cette dernière a déjà été complétée par plusieurs mécanismes juridiques multilatéraux ? Non, car on ne peut ignorer le contexte politique sénégalais marqué par la dérive d'un président qui réprime et criminalise son opposition.
Cette même opposition sénégalaise nous parle ; sachons l'entendre. En l'état, nous dit-elle, cette convention pourrait être détournée au service des objectifs politiques du président Macky Sall.