Vous avez évoqué la Bosnie-Herzégovine, qui a désormais le statut de pays candidat à l'adhésion à l'Union européenne. Je pense que l'on peut se dire franchement, les yeux dans les yeux, que cela n'était pas planifié il y a un an. Nous comprenons, néanmoins, les raisons de cette décision, qui est bonne, me semble-t-il.
Dans ce contexte, reverrons-nous la façon dont nous travaillons sur le plan bilatéral et à l'échelle régionale, avec l'Agence française de développement (AFD), sur les aspects économiques, et Expertise France ? Il est certainement nécessaire de relancer des partenariats institutionnels pour aider ce pays qui est, si je puis dire, tiré rapidement vers le haut. Il me semble que nous devons aussi changer de braquet sur le plan bilatéral, car la décision qui a été prise nous oblige. Je voudrais savoir si le Gouvernement en a tiré toutes les conséquences pour la diplomatie française.