Une fois de plus, vous rendez un rapport de qualité aidera dans le pilotage des crises qui, un jour ou l'autre, ne manqueront pas de survenir. Ma première question porte sur les disparités territoriales. Les deux départements voisins du Cantal et de la Lozère ne présentent pas du tout la même couverture vaccinale ; celle du Cantal est nettement meilleure. Il serait intéressant de savoir quel fut le modèle organisationnel le plus efficace. Dans mon département d'Eure-et-Loir, l'organisation vaccinale était différente d'un endroit à un autre, des collectivités étant en pointe à certains endroits et l'hôpital – donc une structure publique – l'étant en d'autres endroits. Nous avons vu des habitants de métropole venir dans les territoires ruraux.
Ma deuxième question concerne la population des plus de 60 ans, dont 41 % ont effectué leur second rappel. La Cour a-t-elle des préconisations particulières à soumettre pour que nous tirions des conséquences de la crise, en particulier dans le contexte actuel de pandémie de grippe et de bronchiolite aux conséquences hospitalières que l'on connaît ? Comment être encore plus efficace à l'avenir ? Comme vous l'indiquiez, nous avons su nous montrer réactifs et l'assurance maladie a su aller beaucoup plus vite que d'habitude.
Enfin, ma troisième question porte sur le vivier de vaccinateurs. La notion de délégation de tâches s'est épanouie en quelques secondes. Ce qui était impossible en vingt ans l'est devenu en quelques jours. Ne croyez-vous pas que nous pourrions en tirer conséquence pour la suite ? Cela rejoint d'ailleurs ma question précédente : dans le contexte actuel de pandémie de grippe, ce ne sont malheureusement que les médecins et pharmaciens qui vaccinent. Les autres ont été oubliés.